Documents sur l’attentat du 6 avril 1994 à Kigali
contre l’avion du Président Habyarimana
Par Jacques Morel
Mission d’information parlementaire française
Créée le 3 mars 1998, la mission d’information a établi dans son rapport que :
Les photos d’un lance-missiles fournies par la DRM révèle que celui-ci
n’a pas servi. Elle conclut à une manipulation des ex-FAR.
Le FPR n’est pas passé à l’attaque aussitôt après l’attentat.
Selon un rapport de Human Rights Watch, les FAR disposaient d’entre
40 et 50 missiles SAM-7 et 15 Mistral, c’est à dire une capacité sol-air
assez importante.
Les FAR, disposaient de moyens sol-air récupérés sur le FPR. La zone de Kanombe était essentiellement tenue par l’armée hutue, de même que la tour de contrôle. Même si le FPR pouvait accéder à cette zone en s’y infiltrant, il était assez difficile pour lui de le faire. Compte tenu de la portée d’un missile de type SAM-16, il est peu probable qu’un tel missile ait été tiré en dehors de la zone contrôlée par les FAR.
Le dénommé Etienne suspecté par Colette Braeckman d’avoir participé à l’attentat serait Pascal Estévada un militaire français qui « aurait participé à l’opération Noroît et serait réapparu au Rwanda en février 1994, avant de participer en mai 1994 à des actions de sécurité rapprochée que la France aurait initiées au profit des autorités burundaises.»
Gérard Prunier affirme que «les hommes qui auraient tiré les missiles sont des blancs.» Il ajoute : «on peut supposer que Paul Barril connaît les hommes qui ont abattu l’avion et leurs commanditaires.»
La mise en cause du FPR par M. Bernard Debré, Ministre de la Coopération du Gouvernement d’Edouard Balladur, se fonde « sur des éléments qui n’ont pas pu être vérifiés et qui ne peuvent en aucun cas être considérés comme des preuves crédibles.»
Aucune preuve convaincante n’est venue étayer l’implication comme " opérateurs " de militaires belges.
M. Georges Martres a fait observer que « retenir la responsabilité des extrémistes hutus, qui avaient déjà des difficultés à tirer au mortier et au canon, reviendrait à admettre qu’ils aient bénéficié d’une assistance européenne pour l’attentat. »
Mission d’information de la
commission de la Défense nationale et des Forces armées et de la
commission des Affaires étrangères, sur les opérations
militaires menées par la France, d’autres pays et l’ONU au Rwanda
entre 1990 et 1994 (15 décembre 1998)
Accusations sans fondement Georges Kapler, Jacques Morel, 5 décembre 2008.
Ce texte a été écrit
en défense de Rose Kabuye, arrêtée en Allemagne le 9
novembre 2008 en exécution
d’un mandat d’arrêt du juge Bruguière.
L’opérateur radio Richard Mugenzi, cité dans l’ordonnance du juge Bruguière,
déclare que le message de revendication de l’attentat par le FPR
qu’il a prétendument intercepté le 7 avril 1994, a été en réalité rédigé par le colonel
Nsengiyumva, chef des opérations pour la préfecture de Gisenyi et
très proche des militaires français.
L’enquête rwandaise
The Mutsinzi Report
A Media Guide to the Committee of Experts Investigation of the April 6, 1994 Crash of President Habyarimana’s Dassault Falcon-50 Aircraft.
Ce que devrait examiner le juge Trévidic à Kigali Jacques Morel
suggère des sujets d’investigation au juge qui se rend le 13 septembre 2010
sur les lieux de l’attentat pour commencer l’enquête que le juge Bruguière
n’a jamais faite.
Conférence de presse de Maîtres Léon-Lef Forster
et Bernard Maingain Paris, 17 décembre 2010 à 10 h
après l’audition de leurs clients par le juge Trévidic à Bujumbura.
(pdf)
Livre La France au coeur du génocide des Tutsi
Déchargement du livre La France au coeur du génocide des Tutsi.
Déchargement du chapitre sur l’attentat du 6 avril 1994 (12 Megs).
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